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  Disque Manouche Partie. Collection : Emile SOTOCA  

 Bon anniversaire Bonheur ! 


Bon aniversaire pour tes 63 carats Bonheur... Le pèr' Did a gratté l'papyrus avec un' paluche de seigneur alors j'te balanc' sa bafouille aussi sec !

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J'vais pas sécher l'pastaga pour ton anniv' Bonheur !
Envoyé par did' le 26/11/2003 à 12:25

...J'me suis un peu fouillé pour tes 36 printemps !

L'René, j'me le retapisse quand il était niard. Il était sapé d'un costard impec, mais il portait des sorlots complétement cuits. Il avait déjà une gueule de marchand de chien. C'est à cette époque que sa rombière avait lampé son râpeux, mis son lardeuss, son bitos et fait l'adja par la lourde de derrière. Le vioque de dessus, lui, rentrait souvent complètement ourdé le soir et à ces moments là, on avait droit à une séance de torgnolle avec la maman en guest star... Sa largue était un brin siphonnée et elle se pochetronnait à coups de kils de rouge. Elle était fâchée avec la flotte et donnait du paleron à cent mètres. J'te dis pas c'que cézigue lui collait comme ramponneaux ! J'pensais qu'il finirait bien par rambiner avec sa moitié... Tu parles, y'se voient plus depuis trois marqués... Au Balajo, y'avait aussi la grande Jeanine qui encaissait la soudure en accrochant les fringues aux vestiaires; une vraie soute. Y' avait que le dur qu' était pas passé dessus !
Fallait voir ses quinquets au fourgue dés qu'on lui parlait aspine. Elle aimait les fafiots mais quand fallait casquer, elle les lâchait avec des élastiques. Entre deux elles se prenait des mufflées à grands coups d'aramon. L' René, il était aussi trop porté sur le jaja: quatorzes bougies par jour et comme il disait 'c'est la dernière qui fait l'plus mal'... René: face couperosée, yeux injectés et tarbouif en fraise, taches de jinjin sur le Marcel... on pouvait pas douter de la suite ! Vois où ça l'a mené; au boulevard des allongés. L'toubib lui avait dit qu'il avait le loific à moitié dégelé et qu'il ne lui restait que deux marqués à vivre. Un jour au turbin, en moins d'une broquille, il avait pété le coffiot de son boss et très vite empilé les liasses de talbins et les paquets de laisser-passer dans le lacsé... Il avait toujours peur que la laitue de l'arcandier se barre avec le lamedu. Ce jour là il faisait froid dehors; il gelait à pierre fendre. J'avais enfilé ma deffe jusqu'aux loches et enfonçé mes pognes dans les fouilles de mon lardeuss.
Le Roger, son frangin, c'était un loquedu, une tartissure d'immondices, un rat d'égout, une tête de vomi... je l'ai rayé de ma mémoire ! C'était lui qu'avait tiré le morlingue à René ! Un vrai mange-merde ! C'était à l'époque où Bonheur, l'merlan, ratiboisait la colline à Jo pendant qu'il gambergeait sur son valseur en attendant de se noircir au zinc. Jo, dés qu'il avait un peu trop soufflé dans la peau de bouc et commençait à onduler doucement d'la coiffe, il nous mettait une ambiance olpif dans l'rade. Je l'aimais bien mon pote, et dès qu'il s'agissait de sortir le crapaud pour raquer, il n'était jamais timide; il n'avait pas un larfeuille en peau d'niglo avec un oursin par-dessus ! La rasade du taulier... on pouvait toujours se chier dans les doigts pour que ça vienne. Nib de nib ! Des nèfles !...
Chez Riton, à la contrescarpe, en haut d'mouftard, après l'turbin, on aimait bien pitancher et licher un picton limé au zinc du loinqué. Riton il avait la gorge taillée dans l'éponge... il se rinçait le plomb à coups de pif ! L'dimanche matin il ensorcelait les vieilles sur le trottoir avec sa boite à punaises, près d'Saint Médard... Il tâtait vingt notes à la fois; il avait des pognes comme des quart-de-brie. Une vraie pointure ! Ca lui permettait d'se faire un peu de quibus pour se rincer la dalle avec son pote Roro d'la butte-aux-cailles, qui aimait bien taquiner la gueuze un peu fanée entre deux picon-bière... Une vraie fégnasse celui-là ! Fallait lui sortir les doigts du cul pour qu'il bosse et gratter l'artiche. Il n'en fichait pas une rame ! C'était souvent Jo qui rinçait les loquedus du coinsteau qui se renquillaient au rogomme et au vitriol, histoire de se réchauffer les arpions... Roro, le jour de la sainte-touche il faisait la tournée des rades et clandés pour faire le plein; lui aussi il a pas mis dix piges pour lâcher définitivement la rampe... Avec leurs têtes à siffler des cannettes, jamais le taulier ne leur aurait confié l'rade cinq minutes, il avait bien trop peur qu'ils fassent un trou dans les stocks... Tchiiiiiiiiiiinnn Bonheur !!!!!

HAPPY BEURZDé JC.!!!!!!!!!!!!!
Vive la valse en mineur et vive Jo !!!
Amitiés swing
did'
:-)


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Article écrit par Did' le 27/11/2003 (lu 4083 - catégorie : mots en vrac ;-)) - Imprimer cette news





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