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Jo Privat, l'accordéon swing et la valse musette
 
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armand lassagne

 
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Auteur Message
Duch
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Inscrit le: 10 Juin 2014
Messages: 583
Localisation: Mars La Tour (54)

MessagePosté le: Jeu Aoû 15, 2019 8:30 pm    Sujet du message: armand lassagne Répondre en citant

Salut les loulous,

Un accordéoniste dont on ne parle pas assez....

Son album "Le tournis" est une pure merveille !
Et j'adore son interprétation de "Mystérieuse".....

https://www.youtube.com/watch?v=LOH7B3m_xho


Amitiés
Duch
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accordéon: instrument en harmonie avec les sentiments d'un assassin.
Ambrose Bierce
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Duch
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Inscrit le: 10 Juin 2014
Messages: 583
Localisation: Mars La Tour (54)

MessagePosté le: Jeu Aoû 15, 2019 8:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

pour exprimer mon propos,


"Douce joie", sur paris musette....

https://www.youtube.com/watch?v=rXx4V-ScN4o

Tout est bon, le tempo, l’interprétation, les quelques notes swing....


Amitiés
Duch
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Tatave46
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Inscrit le: 02 Mar 2013
Messages: 183
Localisation: Gourdon (46)

MessagePosté le: Ven Aoû 16, 2019 3:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Duch.

Moi aussi , j'aime beaucoup l'album "Le Tournis" de Lassagne pour

l'ensemble des morçeaux , avec une petite préférence pour la valse

Igor et Natacha qu'il a écrite avec Claude Thomain.

A bientôt

Tatave46
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Tatave46
Membre actif


Inscrit le: 02 Mar 2013
Messages: 183
Localisation: Gourdon (46)

MessagePosté le: Ven Aoû 16, 2019 4:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Re bonjour les amis.

Dans ce disque "Le tournis" d' Armand Lassagne , l'interprétation de

"A Paris dans chaque faubourg"est tout ce qu'il y a plus remarquable.

Mais tout le disque est bien.

Armand Lassagne fait parti de mes accordéonistes préférés

Amicalement

tatave46
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Suny
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Inscrit le: 24 Déc 2012
Messages: 962
Localisation: Remoulins (30)

MessagePosté le: Lun Aoû 19, 2019 4:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Salut les Gars,

Bien sur que Armand Lassagne dont on a déjà parlé est un super accordéoniste.Entre parenthèses vous avez du remarquer que ses accordéons ont un accordage très spècifique,c'est ce qu'il appelle le son "crystal".....

Par contre ce qui me navre c'est qu'il n'y a aucun commentaire sur les vidéos youtube ce qui en dit long.... même sur les accordéonistes qui ne s'intéressent plus à ce style.Je ne suis pas de la prime jeunesse,peut être plus vieux que vous tous,mais je m'intéresse à ce qui se fait "aujourd'hui",je dirai même à ce qui ne se fait pas encore......et que l'on peut jouer à l'accordéon!!!!.Rolling Eyes Rolling Eyes

Attention Swingjo est en péril!!!!!

Très amicalement
Suny Cool
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Joel de l'ain
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Inscrit le: 09 Déc 2008
Messages: 400
Localisation: Trevoux (01)

MessagePosté le: Mer Oct 02, 2019 12:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Salut Duch

oui tu as raison c'est un excellent musicien, u style classique mais de bon gout; Il faut relire l'entretien qu'avait réalisé Charlan dans sa rubrique Entretiens, c'était devenu un ami pour lui.

a samedi

Joël de l'Ain
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jc-erard
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Inscrit le: 17 Jan 2005
Messages: 3136
Localisation: GENEVE

MessagePosté le: Ven Sep 24, 2021 5:31 am    Sujet du message: Répondre en citant

Salut les potos
un petit complément datant d'octobre 2020
Source : https://www.jazzmagazine.com/jazzlive/hommage-a-armand-lassagne-et-histoires-daccordeon/
Bonne lecture.
Citation:
Hommage à Armand Lassagne et histoires d’accordéon
L’accordéoniste Armand Lassagne est mort, en catimini. Rien dans la presse. Rien sur le net. Une ligne dans le mail d’un ami.
C’est donc Jazz Magazine qui rendra hommage à ce musicien plus connu des bals musette et des galas de l’accordéon que du monde du jazz. Un anachronisme qui a ses raisons…

La première fois que j’ai entendu prononcer le nom d’Armand Lassagne, ce fut dans la bouche de Didier Roussin, guitariste éclectique du country blues au bebop, de la bossa nova au jazz manouche, de la guitare classique au musette, érudit et collectionneur de raretés et d’anachronismes phonographiques.
À l’époque, proche du “patron” du musette parisien d’après-guerre Jo Privat, avec lequel il se produisait régulièrement, il travaillait avec François Billard, alors collaborateur de Jazz Magazine, à la rédaction d’un grande livre encyclopédique Histoires de l’accordéon.
Je ne connaissais de l’accordéon que son versant diatonique folk, principalement à travers Marc Perrone (pas totalement inconnu du public de la Compagnie Lubat) et, voulant faire jouer ce dernier à Montrouge où j’organisais des concerts, François Billard m’avait recommandé de le faire venir avec les musiciens qui l’entouraient à cette époque : Denis Tuveri (accordéon chromatique qui doublait autrefois au bandonéon et à la trompette dans l’orchestre de bal de Marcel Azzola) et René “Didi” Duprat (guitariste, ami d’enfance et complice de toujours de Marcel Azzola, accompagnateur du Tony Murena de la grande époque, d’Yves Montand, de Marlene Dietrich…).

Ces découvertes, ces échanges, la personnalité de Didi Duprat m’avaient incité à proposer à Patrick Tandin (cofondateur de Jazz à Fip devenu producteur phonographique sur son Label La Lichère) de faire de la guitare de Didi Duprat, le fil rouge d’une anthologie des derniers grands représentants du genre musette et de leurs héritiers (au sens large puisque le chanteur André Minvielle en serait, ainsi que, dans des volumes ultérieurs, le saxophoniste François Corneloup, le vibraphoniste Franck Tortiller et l’organiste Emmanuel Bex). Tandin me commanda la direction artistique que j’assumais, assisté de Didier Roussin, et parmi les premiers noms qui sortirent de nos réflexions pour ce qui allait devenir « Paris Musette » figurait celui Armand Lassagne.

Les séances avaient commencé le 23 avril 1990, dans l’intime, “sans tambours ni trompette” : des duos de Didi Duprat avec le bandonéoniste Jean-Pierre Coustillas sur des tangos, avec Denis Tuveri sur des pasodobles, avec Marc Perrone qui proposa Coin de rue de Charles Trenet (resté inédit et remplacé à l’occasion d’une séance ultérieure par La Valse chinoise de Joseph Colombo). Et cette belle journée avait été conclue par deux arrangements de Richard Galliano (dont sa fameuse Valse à Margaux) pour le Quatuor d’accordéons de Paris avec Joe Rossi, Valérie Guérouet et Frédéric Guérouet.

Le lendemain, nous abordions le grand répertoire musette avec rythmique et c’est Daniel Colin qui lui ouvrit le bal, enchainant Passion de Tony Murena et sa composition Envolée musette dont il multiplia les prises, à notre grand bonheur, dans cette espèce de furia qui lui brûlait les doigts sitôt posés sur le clavier, et qui lui valut les surnoms de “Doigts d’acier” et du “Turbo”, ainsi que l’admiration d’un autre brûlot de la scène française, l’ardent guitariste Claude Barthélémy.

Armand Lassagne lui succéda dans le studio sur une composition qu’il avait cosignée avec Jo Privat, Fine Fleur, avec l’élan ascendant de son anacrouse en double croches, la noire pointée qu’il piquait comme d’un léger coup de talon propice au vol plané sur le premier temps pour résoudre sur la noire du troisième après avoir amorti son atterrissage sur la croche précédente, comme on se rétablit d’un léger appui sur le pied gauche avant de poser le droit. Soit un petit côté champêtre voire alpestre, viennois voire tryrolien, résidus du musette pré-swing, quitte à corrompre, le temps d’un soupir, le pas glissé de la valse swing, lui qui pouvait s’en réclamait tout en invoquant la lignée des Émile (de Vacher à Prudhomme) en matière de cadence à offrir aux danseurs. Après quoi, il recréa une œuvre qu’il chérissait, le mystérieux et bien nommée Douce Joie qui semble être avoir été dicté à Gus Viseur dans une sorte d’abandon improvisé.
Et alors, quel contraste avec le début de cette séance ! Armand et Daniel représentaient les deux visages opposés du grand musette, dont ils étaient il y a encore quelques jours les derniers dépositaires historiques, Colin restant seul aujourd’hui (1). Pour ce dernier La “passion” incandescente de Murena.

Pour Lassagne, la tendresse caressante de Gus Viseur qui trouvait probablement son expression la plus sûre avec Douce joie. Plus quelque chose de l’amitié de Jo Privat qui n’avait pu ne pas laisser quelque empreinte chez Lassagne. Tous deux dessinaient une espèce de cadre au projet que nous nous apprêtions à réaliser.

Hélas, emportés par notre enthousiasme et notre inexpérience, nous avions accumulé de petites erreurs (casting, répertoire, contexte) qui se poursuivirent dans l’après-midi avec une fausse bonne idée de provoquer Jo Privat et François Parisi en un duel swing et amical qui échoua d’autant plus que Patrick Tandin dans son souci de recevoir Privat avec les honneurs dues à son rang avait multiplié les bonnes bouteilles autour d’un copieux repas de traiteur qui avait un peu affaibli les troupes, mais laissèrent le souvenir de joyeuses retrouvailles.

Outre la mise au rebut de tout ce qui fut enregistré cette après-midi-là, Armand fut la principale victime de nos erreurs. En effet, si Daniel Colin put revenir en studio pour enregistrer ses deux morceaux avec Yves Torchinsky et Jacques Mahieux dont l’accompagnement raviva le style nerveux du “Turbo”, on dut abandonner Fine Fleur et nous ne pûmes sauver Douce Joie que grâce aux astuces de mixage de notre ingénieur du son Patrick Chevalot. C’est cependant ce morceau qui ouvrirait ce premier volume de “Paris Musette” et qui en resterait comme l’indicatif.

Les séances durèrent toute une semaine du 23 au 28 avril, complétées les 5 et 6 juin, et l’on y vit encore défiler Francis Varis, André Minvielle, Daniel Denecheau, Raul Barboza et Jacques Bolognesi. Le mixage final eut lieu du 5 au 10 juillet, puis chacun se dispersa, moi-même prenant la route des vacances avec les mises à plat tournant en boucle sur mon radio-cassette. Descendant vers La Lichère, le hameau ardéchois de Patrick Tandin, je m’arrêtais dans les Alpes, à Montchavin où je retrouvais Armand Lassagne et Daniel Colin qui participaient à un petit festival d’accordéon, assisté de Didier Roussin et du batteur Alain Bouchaux, plus l’accordéoniste suisse René Dessibourg. Chaque journée se terminait dans une auberge dont j’ai oublié le nom, par des échanges musicaux autour d’une bonne table au cours desquels j’ai pu me familiariser avec les personnalités d’Armand et de Daniel, son cadet de sept ans. Colin, toujours d’une amabilité enthousiaste, mais dans le fond rebelle, dans un conflit intérieur quant à son destin d’accordéoniste (par ailleurs bandonéoniste et pianiste expérimenté), conflit qui s’est résolu, après la mort de Didier Roussin, au travers de ses collaborations régulières avec la bande de Dominique Cravic et des Primitifs du Futur.
Lassagne plus réservé, tout à la fois plus perfectionniste et d’une exigence plus conciliante, philosophe, voire résigné, face aux impératifs du métier.

La sortie de « Paris Musette » fut l’occasion d’une grande fête comme Patrick Tandin savait en organiser, à la guinguette du Petit Robinson sur les bords de Marne. J’en retrouve la photo anonyme ci-dessous, d’Armand Lassagne et Didi Duprat, ainsi que la facture adressée au Label La Lichère pour un buffet d’accueil de plus de 2000 pièces, 400 assiettes de moules frites et quelques centaines de bouteilles de vin.
La suite fut le succès de “Paris Musette” sur les ondes, dans la presse, puis dans les bacs des disquaires jusqu’au Japon, et la mise en route de trois autres volumes : « Vol. 2, Swing et manouche » où Armand Lassagne créa la valse qu’on lui avait commandée pour l’occasion, Dans ma verdine cosignée avec Jo Privat, et « Vol.3, Vent d’automne » où nous lui avions confié l’interprétation de Brise Napolitaine, grand classique de l’accordéoniste zingaro napolitain Vetese Guerino, l’un des premiers employeurs de Django Reinhardt. Armand avait également enregistré une valse jazz cosignée avec Marcel Azzola, Made in Valse à laquelle il tenait beaucoup.
Hélas, destinée à un quatrième volume, elle resta inédite, notre belle histoire phonographique prenant fin à quelques semaines d’intervalle au cours de la sinistre année 1996, avec la mort,de Jo Privat, Didier Roussin et Didi Duprat, puis quatre ans plus tard de Patrick Tandin. Ils avaient été précédés par Joe Rossi (1994) et furent bientôt suivis par Denis Tuveri (2009), Jean Corti (2015), Marcel Azzola (2019) et aujourd’hui Armand Lassagne.

Avant que de voir mon emploi du temps totalement submergé par mes fonctions à Jazzman puis Jazz Magazine en 2007, je suis longtemps resté en contact avec Armand Lassagne. Nous nous appelions pour la nouvelle année et nous donnions rendez-vous dans une brasserie de la place de la Nation ou je lui rendais visite chez lui à Sainte-Geneviève-des-bois. De manière informelle, sans magnétophone pour ne pas rompre le côté amical de nos rencontres, j’ai recueilli ses souvenirs retranscrits le soir de mémoire sur mon ordinateur, avec l’aide de quelques notes. Ils étaient empreints d’affection réciproque, non sans quelques réserves, voire réticences à mes sollicitations, car deux mondes s’y confrontaient, celui des bals musette parisiens et de l’accordéon populaire dont il avait malgré tout épousé quelques travers pour survivre, et celui d’un ex-étudiant en Lettres devenu jazz critic et qui, découvrant cet univers, cherchait à en dégager une essence fantasmée et prétendait contribuer à sa rénovation.

Armand Lassagne est né le 27 novembre 1934 à Montrouge. Il commença à jouer à 10 ans sur un diatonique à boutons, puis sur un accordéon à touches piano, ses parents n’ayant pas les moyens de lui offrir un accordéon de qualité. « Mon premier prof n’était pas très sérieux. Il me faisait travailler des morceaux, mais négligeait les gammes. Au bout de six mois, il me demandait de montrer certaines choses à ses autres élèves. » Ce n’est que quatre ans plus tard que lui vient la vocation chez son nouveau professeur Camille Di Duca, chez qui il entend le jeune Maurice Vittenet interpréter Le Mouvement perpétuel de Carl Maria von Weber. Subjugué, il se met au travail, à raison de huit heures par jour, commençant à jouer pour les entractes dans les cinémas.

En 1949, aux réveillons de décembre, dans une Auberge de Chambrai dans l’Eure, il accompagne la chanteuse Ody Renaud et joue les intermèdes en alternance avec un pianiste de jazz, musique qui fut une révélation et resta pour lui, comme pour beaucoup de ses confrères, un horizon permanent. Mais malgré des débuts encourageant en 1950 – galas, Six jours du Vel d’hiv, Moulin de la galette, accompagnement d’un fantaisiste au Caveau de la République –, il lui faut trouver un travail régulier. Il entre au PTT comme “bouliste”, une fonction sans rapport avec la pétanque, qui consistait à porter les “pneumatiques” de la Porte de Saint-Cloud à la Porte d’Auteuil dont le bureau de poste était relié au réseau de tuyaux sous air comprimé qui permettait alors d’envoyer en un temps record des boîtes cylindriques dans lesquels étaient placés les courriers urgents à celui de la Porte d’Auteuil.
Son emploi du temps était suffisamment souple pour lui permettre de répondre aux engagements, voire aux invitations sur Paris Inter à l’occasion des émissions du matin Les Cadets de l’accordéon et Accordéon Parade.

L’accordéon est alors omniprésent sur les ondes et c’est à leur écoute qu’il réalise que son jeu n’est pas ce qu’il voudrait. Un beau jour, il entend le père de l’accordéon swing français, Gus Viseur, jouer Douce Joie, et il a la révélation de ce à quoi il aspire, comprenant qu’il ne faut pas avoir peur des silences et qu’il faut laisser la phrase respirer et mettre de l’espace entre les notes.

Salutaswing Very Happy
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